Waldighoffen au 18e siècle
Charles-Guillaume, Baron de Planta-Wildenberg, lieutenant-colonel au régiment de cavalerie «Von Rosen», petit-fils du Maréchal de France Conrad de Rosen, épousa en 1714, Marguerite Cunégonde de Therriz, fille de l’illustre Don Juan Baptiste de Therriz, gouverneur de Namur, au service de l’Espagne.
Par la suite, ils s’installent au château de Waldighoffen.
1746
Une fille du couple, Joséphine Clémentine Marie, baronne de Planta-Wildenberg, convola en justes noces en 1746 avec le chevalier Claude François Madeleine d’Amédor, comte de Mollans, seigneur de Chemilly et d’Aroz.
Après 1765
Le dernier des Eptingen résidant au château, Joseph Antoine est mort en 1764. Le château assez vétuste fut abandonné par les Amédor et vendu.
1779
En l’absence de banques et autres organismes de crédit, les paysans apprécièrent les avances de fonds que leur accordaient les commerçants israélites pour acquérir du terrain ainsi que les ventes de marchandises à crédit. Certains ne pouvant rembourser les échéances, faisaient établir une facture falsifiée du montant des quittances antérieures. L’autorité eut vent de cette affaire et 32 personnes du Haut Rhin compromises furent traduites devant le Conseil royal de Colmar. Plusieurs furent condamnées à des peines perpétuelles de galères et les trois instigateurs, dont Bernard Brun de Waldighoffen, à la peine capitale par pendaison.
Première page de l'Urbaire de 1744 des biens situés à Grentzingen et appartenant à l'église de Waldighoffen
Jusqu'en 1700, Waldighoffen était une annexe de Grentzingen avec un simple chapelain.
Urbaire de l'église St Pierre et Paul de Waldighoffen en 1776