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Discours de Henri HOFF, maire de Waldighoffen, pour les obsèques de René EGLIN, Adjoint aux Finances, décédé le 3 novembre 2011

Les obsèques de René Eglin ont eu lieu le 10 novembre 2011, célébrées par le Père Smoter. Le maire Henri Hoff, après un représentant de la PEEP, a pris la parole à la fin de la cérémonie.

A Dieu, René

Chère Monique, chère Famille en deuil, chers amis du défunt, rassemblés aujourd’hui en corps ou en esprit, autour de René, en ce 10 octobre 2011, pour lui rendre collectivement un dernier hommage,

Je tenais à cette occasion à m’exprimer publiquement devant vous, au nom de mon Conseil Municipal, certes, mais aussi au nom de ceux, de moins en moins nombreux, qui enfants de cette même terre, y sont nés puis, tout en étant appelés à s’en éloigner, n’ont jamais cessé d’y laisser vagabonder leur cœur.

Revenu pour y terminer son chemin ici bas, René a tenu, pendant ces dix dernières années, à traduire cet attachement à son village par un dernier et profond engagement personnel.

Aujourd’hui, c’est évident, les mots n’ont vraiment de sens que s’ils sont réduits à leur moindre expression, car l’essentiel se retrouve maintenant dans le partage collectif du ressenti.

Aujourd’hui, ce qui me semble important c’est le message que nous aura laissé René mais aussi notre capacité, à nous tous qui l’entourons, à aider sa famille durement éprouvée, à retrouver le réconfort d’une nouvelle espérance.

Pour le message nous ressentons bien que l’essentiel ne se situe pas dans les honneurs affichés et célébrés par notre monde moderne.

Non, au bout du chemin, ce qui reste véritablement est admirablement résumé dans cette courte citation : « On n’emmène avec soi que ce que l’on aura su donner »

Ce que tu auras donné,  René, chacun d’entre nous qui t’avons côtoyé, nous le portons en nous et chacun pourrait en témoigner à ma place !

En ce qui me concerne, je me bornerai à évoquer deux aspects de ta personnalité telle que je l’ai vécue, à partir de souvenirs tirés, l’un de notre enfance commune vécue ici à Waldighoffen, il y a une soixantaine d’années, l’autre de ces dix dernières années pendant lesquelles nous nous sommes retrouvés pour partager activement notre passion pour notre village.

Le premier souvenir remonte donc aux années de notre enfance, où nous partagions ensemble les bancs d’école et où le « petit » que j’étais encore eut l’énorme surprise, un matin d’école, de voir subitement un « grand » de 13 ans oser se dresser devant notre terrible directeur d’école de l’époque qui, comme chaque jour, s’acharnait sur son souffre douleur, pour lui dire d’un ton sans réplique : «Maintenant, cela suffit !». Ma surprise fut encore plus grande de voir le Directeur poser son bâton, se retourner au tableau pour continuer sans aucune fierté son cours. Le « grand », c’était toi, René.

L’autre souvenir qui me restera globalement, de ces dix dernières années celui là, c’est celui d’une grande compétence mise au service de notre Commune, mais aussi la sérénité qui accompagnait nos relations. Malgré des choix parfois difficiles, des approches sans doute très différentes tant par nos tempéraments que par nos formations respectives, jamais nous n’avons connu le moindre différend ou la moindre animosité dans discussions et prises de position, ce qui a sans doute optimalisé les décisions prises par notre Conseil Municipal. Et chacun peut et pourra dans les temps qui viennent mesurer, à leur juste valeur, les résultats obtenus.

Maintenant, après ton départ, au delà des témoignages, et au-delà de la peine, reste toutefois pour les proches, à redécouvrir les clés qui leur permettront malgré tout à rouvrir les indispensables portes de l’espérance.

Folie pour les uns, espoir pour les autres, conviction profonde pour quelques uns : après tout, un jour, ou plutôt à la fin de tous les jours, nous espérons tous, René, que ce que tu auras donné, rejoindra ce que tu aura emmené !

Je terminerai donc en te disant : A Dieu !

A Dieu en deux mots.

Henri HOFF
Maire de Waldighoffen