Le DOUANIER de Waldighoffen (suite mais pas fin)
L’équipe de photographes qui tourne l’histoire du douanier s’est retrouvée une seconde fois le samedi 7 septembre 2013 pour effectuer les prises de vues complémentaires et réaliser celles qui n’avaient pu être tournées la première fois le 27 juillet 2013.
Comme lors de chaque rencontre, la bonne humeur était de rigueur J’en veux pour preuve cette affirmation d’une des actrices :
« Une journée de tournage vaut bien une semaine de vacances »
Vous aurez compris que ces amateurs (qui frisent le professionnalisme) mettent tout en œuvre pour vous présenter une création dans laquelle ils se sont investis à fond.
Mais laissons la parole au réalisateur Jean-Paul Brobeck :
"Il faut en gros une année pour réaliser une création audiovisuelle.
- Il y a tout d’abord l’histoire.
Dans mon cas, j’ai tiré l’histoire de mon livre « les histoires de mon patelin » éditions St Brice à Hirsingue qui regroupe une cinquantaine d’histoires de la mémoire collective du Sundgau.
N’oublions pas que mon papa est né à Wittersdorf et que mon cousin Gilbert tenait une pharmacie à Hagenthal.
- Mais une histoire ce n’est pas tout. Il est facile de rêver des situations, mais pour les mettre en paroles et en images, il faut transformer le texte en scénario.
- Quand le scénario est prêt, il faut aller à la recherche des acteurs. J’ai eu beaucoup de chance car Jean Eglin et Patrick Labbé ont vraiment la tête de l’emploi. Je ne pouvais rêver mieux. Des rôles taillés sur mesure.
- Ensuite, il faut chercher les musiques. Il faut dénicher celles qui conviennent, sans être trop connues.
- Puis on écrit le storyboard. On décrit chaque scène, chaque détail.
- Joseph Haas s’est mis à la recherche des accessoires et le plus difficile a été de trouver un uniforme de douanier sans oublier un vélo d’époque.
Cela vous occupe une bonne partie de l’année et le tournage, quand tout le travail préparatoire est fait, est en réalité la cerise sur le gâteau.
Enfin, il faut diriger les acteurs et savoir leur laisser assez de liberté pour qu’ils puissent enrichir le film par leur sensibilité et leurs apports personnels. C’est une affaire délicate.
Avec le temps, l’équipe se soude et quand on se retrouve devant une délicieuse tarte aux cerises de Madeleine et d’une bonne bière, les commentaires, les suggestions vont bon train.
D’année en année, « mes acteurs » se montrent de plus en plus exigeants. Ils cherchent la perfection et soignent chaque détail. Avec Jean-Louis Ligibel, nous avons pris plus de 800 photos pour n’en utiliser qu’une cinquantaine. Mais c’est là, le prix qu’exige la qualité.
Le Douanier sera présenté à Waldighoffen, au cours d’une soirée audiovisuelle, en avril 2014. Puis, il partira en Coupe de France et dans les différents festivals pour chanter la beauté de notre Alsace et du Sundgau en particulier.
Et l‘on parle déjà en coulisses du prochain film qui tournera autour du Schnaps (!!) Un sujet qui va droit au cœur (si j’ose dire) des alsaciens. Nous aurons besoin de nouveaux acteurs ; alors si le cœur vous dit de venir vous amuser avec nous, prenez contact avec notre ami Joseph Haas. |
Jean-Paul Brodbeck présente ses photos, textes, poèmes etc, sur son site qui totalise plus de 2 millions de visiteurs.