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Inauguration des EHPAD de Seppois et Waldighoffen le 11 juin 2013 : Discours de Rémy WITH, Vice-Président du Conseil Général, à Waldighoffen

Rémy With a prononcé ce discours à Waldighoffen le 11 juin 2013 dans l'après-midi. Il a donné de précieuses informations chiffrées.

  • Lutter contre l’isolement
  • Prendre en compte l’éclatement familial
  • Faire face aux limites du maintien à domicile
  • Anticiper le vieillissement et le glissement vers la dépendance,
  • sont autant de raisons qui conduisent vers une entrée en établissement.

C’est souvent un pas difficile à franchir pour nos aînés et un déchirement pour leurs proches et leur entourage.

Parfois, c’est aussi la seule solution à condition que les structures d’accueil existent et qu’elles soient dignes et humaines.

Si les scientifiques ajoutent des années à la vie, l’accueil en établissement doit : « ajouter de la vie aux années »

C’est précisément ce travail d’adaptation et d’humanisation, que vous avez mis en exergue ici, à Waldighoffen, comme à Seppois d’ailleurs, et ce, dans la double optique :

  • D’une part, offrir une qualité de vie aux résidents dans un cadre conçu et adapté à leurs besoins,
  • D’autre part, préserver la taille humaine à la structure pour permettre à chaque personne accueillie de se sentir chez elle.

Pourtant, le dossier de Waldighoffen aurait pu avorter.

En effet, un 1er site avait été proposé par la Commune sur des terrains dont une partie appartenait à des propriétaires privés et je garde le souvenir mémorable d’une réunion publique houleuse qui avait bien failli mettre un terme au projet de Waldighoffen avant-même que celui-ci ne soit engagé. Heureusement la générosité de la famille Lang a permis de trouver un autre site, de reprendre ce projet et de le concrétiser définitivement.

Merci à la famille Lang pour cet élan de solidarité qui nous a sauvé la mise.

Je suis très reconnaissant à Mr Alain RAOUL, DG de la Fondation de l’Armée du Salut d’avoir attendu que la situation se décante.

Je suis conscient que cet état de fait a eu comme conséquences, un retard dans la construction et des incidences non négligeables sur son coût.

Mais là aussi la Fondation a tenu ses engagements en réalisant l’objectif initialement fixé, à savoir, la construction des 2 structures, l’une à Seppois et l’autre à Waldighoffen sous un seul et même établissement et ce quasiment en même temps.

Soyez-en remercié très chaleureusement, vous Mon colonel, président de la Fondation ainsi que l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réussite de ce projet.

La création de cette nouvelle résidence illustre parfaitement cette politique départementale ambitieuse que nous menons en faveur des personnes âgées.

Quelques chiffres :

  • le budget du CG en faveur de la Solidarité c’est 330 M€ en 2013, soit presque 60 % du budget départemental. Ces 330 M€ se divisent en 4/4 quasi identiques :
  • l’insertion avec le RSA
  • l’enfance en danger
  • l’handicap
  • et les personnes âgées.

Ce sont ainsi 82 M€ qui sont consacrés à la politique en faveur des personnes âgées chaque année par le Conseil Général.

Mais où va donc cet argent ? me direz-vous, et vous avez raison ! car le prix de journée restant à la charge du résident et des familles reste conséquent (60,- € en moyenne)

Cet argent c’est le paiement de :

  • l’APA (Allocation Personnalisée à l’Autonomie) versée directement aux établissements diminuant le prix de journée
  • l’APA à domicile versée à la personne
  • (au total pour les 2 APA ce sont 13 250 bénéficiaires en 2012)
  • l’Aide aux prestations sociales à domicile
  • l’Aide Sociale à l’Hébergement
  • et puis l’aide financière aux travaux de construction des structures : 260 places supplémentaires ont été créées en 2012 dont les 140 places inaugurées aujourd’hui à Seppois et à Waldighoffen pour un montant de 4 M€ sur une dépense certes totale de 16 M€ - mais ce sont 4 M€ qui n’impactent pas le prix de journée.

Sans ces aides, le prix de journée serait encore plus élevé.

Le  CG se doit d’anticiper la demande sociale liée aux évolutions démographiques et sociétales et c’est tout le sens du schéma gérontologique 2012-2016 qui entend mieux prévoir, mieux organiser le « bien vieillir des Haut-Rhinois ».

La collectivité départementale a su multiplier, au cœur de chaque territoire, des relais d’intervention pertinents, en soutenant la construction de structures d’accueil de qualité et en cela les 2 structures que nous inaugurons aujourd’hui en sont une belle illustration car il s’agit bien pour nous d’apporter des réponses concrètes aux demandes des familles.

Mais la question de la dépendance reste posée, pleine et entière.

Elle nous préoccupe au 1er chef, et sur plusieurs points :

  • Pérenniser le financement de ce risque
  • Développer une politique de prévention pour retarder les effets du vieillissement et du placement
  • Favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible
  • Faire valoir les aspects de solidarité et d’équité pour ne laisser personne au bord du chemin
  • Reconnaître le rôle de chef de file des départements, collectivités de proximité, dans la gestion de ce risque

Il est important et urgent qu’une solution efficace soit apportée au financement du risque de la dépendance. Espérons qu’un jour, un Gouvernement, aura le courage de prendre ce problème à le bras le corps.

Enfin sur la réalisation de construction, comme je l’ai fait à Seppois, je tiens à renouveler, ici à Waldighoffen, mes félicitations au concepteur, au maitre d’œuvre et au maitre d’ouvrage.

Je conclurai mon propos avec cette citation de CHATEAUBRIAND, que j’ai choisie à dessein et qui disait, déjà à l’époque, je le cite :

« En ce temps-là, la vieillesse était une dignité, aujourd’hui elle est une charge ».

Mes chers amis, tous ensemble, faisons en sorte qu’ici à Waldighoffen, la vieillesse soit une dignité - und « sehr heimelig ».